Salif Keïta et Beyoncé en ont porté sur scène. Le tissu à motifs géométriques, pilier du patrimoine culturel du Mali, revient au goût du jour grâce au travail de passionnés.
Assis sous le préau, une dizaine d’hommes appliquent de l’argile sur des tissus. Le silence est d’or, les motifs précis. « Ça, c’est un drapeau breton, version bogolan », sourit l’un d’entre eux, dessinant une hermine.
Au Centre Ndomo, une entreprise école de fabrication de bogolan (mot qui signifie « issu de la terre » en Bambara) à Ségou, au centre du Mali, pinceau et pipette sont les seules traces de modernisme dans la confection traditionnelle de ce tissu aux motifs sombres tracés à l’argile du fleuve Niger. « Avant nous, les artisans peignaient avec un bout de fer forgé », explique Boubacar Doumbia, le directeur du centre, que ses élèves (quatre ou cinq jeunes par an) et sa vingtaine de salariés surnomment « le gardien de la tradition ».
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Article rédigé par Morgane Le Cam, publié le 26 avril 2019 sur le site web le monde.fr
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