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Chris-Eve Nyetam : Celle qui inspire la jeunesse de la Diaspora à investir en Afrique!

Dernière mise à jour : 23 août 2018


Camerounaise d’origine diplômée d’un bachelor en économie et d’un master en finances, Chrys-Eve Nyetam, 28 ans, a co-fondé en 2012, sous l’escorte de Murielle Yombo – éditrice en chef -, le magazine Inspire Afrika. Une publication bilingue et bimédia dédiée aux entrepreneurs, aspirants repats, désireux de créer un pont entre l’Afrique et l’Europe.


Avec ses quelque 13000 lecteurs par numéro physique et tout autant de followers sur Facebook, la publication a su se constituer un public de niche depuis sa création, mais pas des moindres. Chaque année, elle rassemble sur le terrain cadres (45%), étudiants (15%), et entrepreneurs (15%) âgés entre 25 et 35 ans, à l’occasion des Inspir’Talks.


Après avoir passé au crible le mouvement repat ou encore l’économie du numérique, comme lors de l’édition 2016 au Cameroun – une première en Afrique – le thème de cette année s’articulera autour de la fintech (contraction de « financial technology »).


L’idée sera de comprendre comment cette industrie contribue à changer les circuits de paiement classiques en Afrique et d’analyser son impact sur les startups africaines. Et surtout de continuer à créer un élan diasporique dynamique fondé sur la jeunesse.


En tant que Camerounaise d’origine installée à Paris, comment vous est venue l’idée de dédier un support à cette cible bien précise que représentent les repats ?


L’idée du magazine est venue pendant mes études aux États-Unis en 2012. L’image que j’ai eue de la diaspora africaine installée là-bas était totalement différente de celle que j’avais de celle en France. J’ai constaté une vraie structure au sein de la diaspora africaine, et une volonté de se hisser tous ensemble, notamment grâce à des événements sur l’empowerment.


Au même moment en France, l’offre éditoriale réservée à la diaspora africaine était très politique et business, ou alors exclusivement mode. A 22 ans, je ne me reconnaissais pas nécessairement dans ces supports-là. Offrir aux gens de mon âge une image de ce que l’Afrique était en train de devenir, voilà ce que j’avais envie de transmettre.


Article rédigé le 29 Mai 02018 par Eva Sauphie :

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