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Pourquoi il faut penser autrement l'urbanisation africaine


TRIBUNE. La croissance démographique de l'Afrique oblige à changer de paradigme et à adopter une nouvelle gouvernance de territoires de plus en plus investis.


Connaissez-vous Onitsha ? Cette agglomération du Nigeria s'étend sur une surface 80 fois plus grande que les limites politiques et administratives officielles de la ville. Sa population de 8,5 millions d'habitants propulse Onitsha dans le top 3 des plus grandes agglomérations urbaines d'Afrique, tout juste derrière Le Caire et Lagos. En Afrique, l'amplitude et le rythme actuels de l'urbanisation sont sans précédent. Le nombre d'Africains vivant dans une agglomération urbaine est passé de 27 millions en 1950 à 567 millions en 2015. Dans les trente prochaines années, les villes africaines devraient accueillir près de 950 millions de personnes supplémentaires. Cette urbanisation effrénée est complexe, plurielle et hétérogène. Elle rend toutes les prévisions difficiles. Si on en saisit les enjeux, elle est cependant porteuse de véritables opportunités de rationalisation des politiques publiques et de perspectives encourageantes en matière de consommation et de main-d'œuvre...




Article rédigé par Ibrahim Assane Mayaki, le février 2020 pour Le Point Afrique

crédit photo : La ville africaine est multiple et plurielle. Et elle ne se constitue plus exclusivement par l'exode rural. Des territoires de campagne investis par d'importantes populations deviennent des centres urbains. © AFP/Arthur F. Selbach

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