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Peter Beard

Né très riche et très beau, Peter Beard disparaît comme on signe la fin de l’empire américain, une certaine idée de l’Occident, un regard de photographe Apocalypse Now.


Son immense fantaisie, sa liberté nue, sa vie africaine, nous adressent un signal dérangeant. Avec Warhol, Bacon, Dali, et une légion de très jolies femmes, au bar du Crillon, dans la brousse du Kenya, chez Kamel Mennour où je l’avais vu sans oser trop l’approcher, dans la gueule du croco, dans ce bois où il a marché jusqu’à la mort, avec Iman et les autres mannequins-stars, les gnous, les zèbres éventrés, ces éléphants furieux, les clubs de New York, les mots de Paul Theroux, Beard était ce génie là.



Extrait du site info-afrique.com - Rédigé le 12/05/2020 par Vincent Garrigues

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